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Partout autour de nous s’accumulent des débris, déchets, résidus, restes, reliefs, scories, copeaux, décombres : une pollution visible.

Je pose sur eux un regard différent, je n’y vois pas seulement la pollution, mais j’y retrouve leur fonction passée, ce qu’ils représentaient et aussi  tous ceux qui les ont utilisés puis jetés.

Ils sont le reste d’un usage, d’une action, d’un besoin.

Ils prennent alors la valeur d’une trace de moments de vies quotidiennes, ordinaires, répétitives : des minuscules moments de vies.

C’est  la petite histoire, en contraste avec la Grande Histoire, dans laquelle les déchets par leur insignifiance même prennent une dimension ethnographique.

Je travaille avec ces restes par accumulation et/ou comme support, ils retrouvent alors une existence, une justification.

Je les présente en grand nombre ou en installations pour démontrer que les petites histoires à travers les déchets font de Beaux Restes, afin aussi de passer de l’esthétique au politique.

De beaux restes

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